08/03/2001
Batofar,
Paris
Rendez-vous mensuel au "navire rouge à lumières" pour découvrir les artistes du label Strasbourgeois Byte Burger.
Peu de monde à cette soirée, une partie du public semblant être des amis, toutefois peu respectueux des artistes préssents sur scène.
La soirée commence avec Popporu pour une musique electro noisy, donc très expérimental mais le genre de sonorité que l’on aime à entendre parfois, idéal même pour commencer une soirée par un nettoyage en règle des canaux auditifs. On devine quelques samples en arrière plan, mais il s’agit principalement de bruit composé de parasites grésillants.
Cela amuse le public et les membres du groupes, donc tout le monde est content.
On passe ensuite a Mr Koukol et sa musique de film d’horreur. C’est très calme, on retrouve des sons déjà entendus dans des salles de cinéma pour un résultat assez glauques, que de grosses basses assourdies ne parviendront pas a éclairer.
Sur les écrans justement un film assez gore mais un peu inutile, la musique se suffisant a elle même, tout en étant abordable.
C’est Dainja qui prend le relai avec un set en deux parties : une première assez calme, un peu comparable a Pole en moins dense avec quelques mélodies fort réussies.
La deuxième partie sera plus quelconque, plus rythmée, dansante.
Les visuels quant à eux alternent entre Bioman, et des formes géométriques virevoltant dans tous les sens...
Quelconque, c’est un peu le terme qui nous servira a définir Trackmark. Si le programme annonce "Granular Destruct", on restera un peu sur notre faim en ce qui concerne le "granular". Un premier morceau assez dans l’esprit, mais rapidement on s’égare vers un son très classique, déjà entendu : un mélange entre techno et electronica manquant de mélodie.
Heureusement on nous avait gardé le meilleur pour la fin : Sbeb Normal. Le flyer annonce drum’n casio ce qui laissait présager d’une drum’n bass au mélodies naïves. En fait nous auront droit a un magnifique set dans la plus pure tradition electronica : mélodies complexes et touchantes aux sonorités pures, rythmique très travaillée qui pourrait être qualifiée de drum’n bass métallique.
Un véritable enchantement qu’on attendait plus, le public se réveillant et se mettant a danser sur des rythmes sur durs et des mélodies aériennes.
le 13/03/2001