06/02/2001
Batofar,
Paris
Ce soir, le Batofar est investit par les guitares avec NLF3, groupe post-rock que l’on peut rapprocher de Tortoise.
La première partie est assurée par Dominique Petitgand, adepte des diffusions sonores plutôt que des concerts : la salle est plongée dans le noir, la moitié du public est assis et médite sur des dialogues d’enfants en grande partie, ponctués par quelques musique, sortes de jingles pop instrumentaux.
Très bien, mais dommage que l’ensemble du public ne joue pas le jeu...
On passe ensuite a NLF3 (prononcer NLF trio). Une musique très entraînante jouée par 3 musiciens (c’est marque dans le nom du groupe) talentueux.
Une rythmique post-rock faites de breaks, accélérations inattendus, parfois légèrement emprunte de jazz. Le guitariste a un nombre impressionnant de machines devant lui : un clavier, des pédales d’effets, etc... Il passe rapidement de l’un a l’autre et contribue en grande partie a fournir un son riche aux morceaux jouée.
Le bassiste quant à lui s’amuse régulièrement a se sampler : bruitages et petites boucles mélodiques servent de fond sonores a de nombreux titres.
Au final la musique de NLF3 se rapproche de Tortoise, tout en étant moins jazzy et un peu plus électronique. Les influences décelables vont du rock bien sur au blues en passant par un brin de reggae sur un titre a la basse assez lourde. Mais ces influences sont plutôt discrètes et n’empâtent pas le style du groupe qui fit une excellente prestation.
le 09/02/2001