18/08/2001
Batofar,
Paris
Noriko Tujiko n’est pas vraiment une artiste nouvelle, mais elle vient tout juste de rejoindre le label Mego sur lequel elle sort l’album Shojo Toshi.
Sa présence sur ce label pourrait surprendre avec ses petites ritournelles pop, mais sa musique composée sur ordinateur portable correspond assez a l’esprit du label. Et la surprise vient du fait que finalement ses chansons douces s’accordent parfaitement à ses univers musicaux abruptes.
Avant l’arrivée sur scène de Tujiko, la musique était plutôt du style techno festive, transformant le Batofar en boite de nuit du samedi soir. Aussi la prestation de cette artiste ce soir a de quoi surprendre et rebutera certains.
Le concerte début avec un premier morceau instrumental, calme mais construit avec des sonorités plutôt agressives : grincements, chuintements, craquements, sur laquelle se pose une nappe mélodique.
De sa petite voix la demoiselle se présente, souriante, et surement un peu intimidée. Elle enchaîne alors avec ses chansons, chantées en japonais. Jolie voix, joli chant, et base mélodique finalement plus abordable que l’on aurait pu s’y attendre en étant signée chez Mego.
Dans le genre, on pourrait penser a une version japonaise et musicalement expérimentale de Anne Laplantine, mais Tujiko Noriko dégage quelque chose de plus, comme une sincérité dans son chant qui est parfaitement maîtrisé, sûr.
Quelques morceaux instrumentaux viendront se glisser entre les chansons, mais comme l’introduction du concert, ils restent très abordables, calmes.
Au final un superbe concert relativement court, avec une artiste fort attachante, et à suivre de près.
le 19/08/2001